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Son histoire :

A l'époque de la Renaissance, le poker n'existait pas comme nous le connaissons aujourd'hui, mais plutôt sous le nom de La Prime. On l'appelait également le bambara ou le golfo. Le jeu, comme le poker actuel, avait pour but de former une combinaison de cartes avec celles qu'avaient les joueurs en main. S'ils le souhaitaient, ceux-ci avaient le choix d'en changer une ou deux.
Le jeu connut, au fil du temps, de nombreuses modifications, mais son principe resta toujours plus ou moins similaire, ainsi que son système de mises.

Le poker connut toutefois son apogée en Amérique où l'interdiction des jeux d'argent, au milieu du 19e siècle ne parvint pas à décourager les joueurs passionnés. Ces derniers organisèrent donc des parties de poker sur des bateaux naviguant sur le Mississippi, afin de pouvoir y jouer en toute légalité.

Son fonctionnement :

Notez tout d'abord que le poker peut paraître bien compliqué, au premier abord. Toutefois, avec un peu d'entraînement, les joueurs intègrent rapidement ses quelques règles. Celles-ci se découpent en 5 étapes :

1. La situation initiale :
   • Le bouton : il se présente sous la forme d'un cercle, et détermine quel joueur se prononcera en dernier, ce qui est un avantage stratégique indéniable. Il évolue de partie en partie dans le sens des aiguilles d'une montre.
   • Les mises obligatoires (les « blinds ») : le premier joueur à gauche du bouton doit obligatoirement payer la « big blind », et le second joueur, la « small blind » (la moitié de la « big blind ») avant de pouvoir recevoir leurs cartes.
2. Le « pré-Flop » :
   • La distribution des cartes : les joueurs reçoivent deux cartes qui doivent rester cachées des autres participants.
   • Les mises : le premier qui a le droit de se prononcer est celui que l'on surnomme le « under the gun » (ou UTG). Il s'agit du joueur se trouvant à gauche de la « big blind ». Il peut suivre la mise de départ, surenchérir ou se coucher. Ensuite, c'est au tour du joueur à sa gauche, et ainsi de suite. Lorsque l'un des participants surenchérit, un tour complet des joueurs doit être effectué, afin de laisser la possibilité à tous les autres de suivre, de surenchérir à nouveau, ou de se coucher. A noter qu'un joueur peut faire « tapis », c'est-à-dire qu'il mise tous ses jetons.
3. Le « Flop » :
   • Sur le tapis : trois cartes visibles y sont déposées, par le logiciel de jeu. Ces cartes peuvent servir à tous les joueurs, afin d'améliorer leur main.
   • Le tour d'enchères : comme précédemment, chacun des joueurs se prononce. Le tour commence toutefois au premier joueur se trouvant à gauche de celui qui possède le bouton. A ce stade, il est possible de continuer à jouer sans miser, mais uniquement si tous les joueurs choisissent cette voie.
4. La « Turn » :
   • La quatrième carte : une nouvelle carte est ajoutée aux trois précédentes.
   • La tournée d'enchères : elle est en tous points similaire à la précédente.
5. La « River » :
   • La cinquième carte : une nouvelle carte est ajoutée sur le tapis, et vient compléter les quatre précédentes.
   • La dernière tournée d'enchères : elle est identique à toutes les tournées précédentes.
   • Le résultat : si un seul joueur est encore en course et par conséquent, tous les autres se sont couchés, alors le joueur restant remporte la mise sans devoir montrer son jeu. Dans le cas contraire, tous les participants doivent retourner leurs cartes, afin de pouvoir constater quelle est la meilleure main.
   • Cas particuliers : si la combinaison gagnante est sur le tapis, la mise est partagée entre tous les participants. Par contre, si deux joueurs ont la même combinaison, c'est celui qui a la carte la plus forte, qui l'emporte. Si les cartes sont identiques, le pot est à nouveau divisé en deux.

Voici les différentes combinaisons qu'il est possible de réaliser (de la plus faible à la plus forte) :

1. La carte isolée : est la carte la plus élevée de la main du joueur.
2. La paire : est composée de deux cartes de la même valeur, comme deux 9.
3. La double paire : est composée de 2 fois deux cartes de la même valeur, comme deux 4 et deux 10.
4. Le brelan : est composé de trois cartes de la même valeur, comme 3 valets.
5. La suite : est composée de cinq cartes dont les valeurs se suivent, numériquement parlant, comme le 5 de pique, le 6 de carreau, le 7 de pique, le 8 de cœur et le 9 de trèfle.
6. La couleur : est composée de cinq cartes de la même couleur (cœur, carreau, trèfle ou pique), comme le 2, le 5, le 9, le valet et la reine de trèfle.
7. Le full : est composé de trois cartes de la même valeur et de deux autres cartes de la même valeur, ce qui revient à faire une paire et un brelan en même temps.
8. Le carré : est composé de quatre cartes de la même valeur, comme quatre 10.
9. La quinte flush : est composée de cinq cartes de la même couleur dont les valeurs se suivent, numériquement parlant. La plus forte (surnommée quinte flush royale) est constituée du 10, du valet, de la reine, du roi et de l'as de la même couleur.

Nos conseils avisés :

Si jamais toutes les règles expliquées plus haut vous semblent un peu trop complexes, ou rébarbatives, tentez plutôt votre chance et commencez directement la partie ! En effet, le meilleur moyen d'apprendre le poker est d'y jouer !

Sachez également que le poker est un jeu de stratégie, même s'il comporte également une part de hasard. Dès lors, il vous faudra mettre au point diverses tactiques, afin de pouvoir tromper vos adversaires ! Pour y parvenir, nous vous conseillons d'utiliser le bluff, de temps à autre et, surtout, ne pas varier vos temps de réponse, quelle que soit votre main et quelle que soit votre stratégie ! Ainsi, les autres joueurs ne sauront pas déduire de l'information du temps qu'il vous faut pour réfléchir et miser.

Enfin, n'utilisez jamais la même stratégie pour toutes vos parties. Variez régulièrement, et faites de votre mieux pour déstabiliser vos adversaires.

Bonne chance !